Il a fallu départager treize calendriers, héritiers putatifs des membres fondateurs de la confrérie des dieux du stade. Les rugbymen du Stade Français «génération Guazzini» ont fait des émules dans tous les coins de l’Ovalie, jusque dans les clubs de série qui en sont souvent les plus friands.Les filles se sont emparées du genre et l’humour, le détournement, le pastiche sont venus en renfort des premiers modèles d’éphèbes huilés et sculpturaux. Le bedonnant y affiche sa joie de vivre et jouer sans complexe. Le jury de Rugb’images garde son palmarès 2018 secret jusqu’à la soirée gaillacoise du mardi 27 mars qui ponctuera l’ensemble du Festival. Le jury s’est réuni à l’invitation d’un des sponsors historiques du Festival, Vinovalie, et comprenait Jacques Tranier, directeur général de la structure coopérative, Hubert Mauillon, (Centre E. Leclerc de Gaillac), Elisa Gardelli (Imagin’ Cinémas), Betty Bernat (journaliste, responsable à Toulouse de l’Union des Journaliste Sportif de France), Sandrine Sauvaire (référente féminine du Comité Départemental de Rugby) et Jacques Bonnery, membre du Comité d’organisation de Rugbimages, délégué à la Communication.
Esthétique, créativité, originalité
Chaque juré devait noter de 1 à 5 les calendriers selon trois critères : esthétique, créativité, originalité. Le millésime 2018 se répartissait assez équitablement entre hommes et femmes, noir et blanc et couleurs et sur des formats très variables.
«Les résultats du vote étaient très serrés, car la production d’ensemble était originale et de bonne qualité. Le podium a fait l’objet d’assez longues discussions entre nous» glissait Betty Bernat». Les gagnants seront invités pour la soirée de clôture, à la salle de spectacles, et recevront un chèque de Rugb’images.